Le poste s’inscrit dans le contexte des nouveaux usages du sous-sol, parfois dans des régions ou des profondeurs peu explorées.
L’évaluation de la ressource géothermique et en hydrogène en dehors des zones déjà produites est en cours et nécessite des connaissances sur les moteurs et chemins d’écoulement des fluides profonds, principalement dans les zones structuralement complexes.
Vous travaillerez dans un contexte de R&I, dans le Département Sciences des sols et sous-sols, afin d’étudier les circulations fluides à grande échelle dans le bassin du Nord-Pas-de-Calais et leur impact sur les anomalies thermiques et le potentiel géothermique.
Ce bassin est d’intérêt car 2 aquifères profonds sont des cibles pour le développement de la géothermie. Ces aquifères sont enfouis sous d’épaisses unités du Carbonifère (exploitées pour le charbon pendant 300 ans) qui se sont formées dans un bassin d’avant-pays le long du front de chevauchement N de la chaîne varisque. La zone structuralement complexe connaît des circulations de fluides chauds au droit de l’ancien bassin houiller, alors que ce bassin est à l’équilibre thermique. Ces fluides chauds sont exploités près de Mons (Belgique) depuis plus de 40 ans.
A l’échelle régionale, la T° des eaux profondes est très variable et il est important de prédire les zones d’anomalie thermique positive et donc de comprendre l’origine de ces fluides, où ils se rechargent en chaleur et quels sont les chemins d’écoulement actuels.
Déplacements possibles en France pour des réunions de travail et des missions de terrain
Diplôme d’ingénieur ou Master en Géosciences (Géologie, hydrogéologie…)